• Texte cinquième, "Promesses"

    24/10

    Bordel de merde mais NON. NON, NON, NON.
    Non je n'y arrive pas. Non, je ne supporte pas sans toi.
    Pourquoi est ce que je suis là, je pleure alors que toi, tu n'as même pas une pensée pour moi ?
    Encore des espoirs. Encore le vide. Encore l'oubli. Encore la douleur.
    Je n'ai plus rien. Je suis seule face à tout. Et dire que j'en attendais tellement de cette relation... Je m'en veux. J'en demande toujours trop, je vise toujours trop loin, trop haut, trop tout.
    J'ai froid. Mes larmes ont inondé mon T-shirt qui ne me tient pas chaud.
    Je suis dans une attente sans fin. Je ne sais pourtant pas ce pour quoi j'attends. Quelqu'un ? Un retour ? Une venue ? Le courage ? Le désespoir, l'abandon, la dépression, le suicide...
    Je sais que je n'ai pas le droit de faire ça. Que je n'ai pas le droit de me laisser aller, je lui ai promis. Je lui ai promis que je ne ferai pas de bêtise. Je compte m'y tenir. Je ne sais pas si j'y arriverai, mais pour le moment, je fais mon possible. Je ne me permettrais pas de le décevoir, je ne sais pas pourquoi, je l'apprécie. C'est dingue. Je ne le connais pas. Je connais juste une facette de lui. Je m'attache trop facilement aux gens. J'accorde trop facilement ma confiance, je le sais. C'est débile. C'est dangereux.
    Et pourtant, avec lui c'est différent. Je n'ai pas eu peur, je ne regrette pas de lui avoir offert ça. Il m'a aidée, il m'a guidée, il m'a permis de trouver des marques, il m'est un pilier inébranlable dans ce lycée inconnu.
    Et je le remercie encore. Je n'oserai jamais lui dire clairement, mais je le remercie.

    Pourquoi est ce que je suis gênée comme ça de parler de lui ? Je ne sais pas. C'est bizarre. Un festival de sentiments fait une ronde en moi. Tous différents, ils se mélangent et m'égarent. J'ignore encore ce que je dois décider. Je vais bien, je vais mal ? Je n'en sais rien. Que puis je dire sur mon état ? Vraiment peu.
    J'suis persuadée voire convaincue que l'espoir est une faiblesse. On doit le ranger du côté péjoratif. Non, l'espoir ne fait pas vivre. L'espoir est violent, l'espoir fait pleurer, l'espoir pousse au suicide. L'espoir est lâche.
    "Ten thousand promesses, ten thousand ways to loose"
    Exactement. Les promesses rejoignent l'espoir. On nous promet des choses qui n'arrivent, et n'arriveront jamais. On est frustré, déçu, et on a perdu. On a perdu la confiance qui nous restait. Et on le vit mal si on n'est pas assez fort pour se relever.

     


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